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Oh que c'est vrai, les AAA trop réaliste ne m'attire absolument pas, parce qu'ils sont sans intérêt. Alors que beaucoup de jeux indé ou fait par de petit studio se démarquent en recherchant des gameplays, des expériences, des émotions, des moments.
A mort les AAA.
Et hop, un coup de Streisand !
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L’endroit à éviter au Cap-Ferret : Il Giardino
Le Cap-Ferret est peut-être le Paradis, mais force est de constater qu’il y est un lieu, autrefois charmant, qui n’évoque plus guère ni le jardin d’Eden ni celui d’Épicure : le petit restaurant Il Giardino, spécialisé dans les pizza (mais pas que !) comme son nom italianisant le laisse présumer, et où nous avions l’habitude de nous rendre une ou deux fois par an. Cette année, ne dérogeant pas à cette tradition désormais ancrée dans le déroulement de nos vacances, nous y allâmes dîner.
Comme le titre de cet article le laisse présager, nous fûmes déçus. Pour plus de commodités, je vais laisser là le passé simple pour vous narrer cette aventure qui ne manque pas de piquant, mais qui par contre laisse désirer côté apéro et amabilité.
Lorsque nous sommes arrivés, un premier serveur nous a demandé, logiquement, si nous désirions manger en terrasse ou à l’extérieur, et comme il y avait pas mal de vent, nous avons opté pour l’intérieur, et sommes donc allés nous installer à une table. Immédiatement, une harpie en gilet fluo nous saute sur le paletot pour nous houspiller de nous installer sans autorisation (alors que, et d’une, nous en avions une, d’autorisation, et de deux… j’aime pas trop me faire engueuler par les serveurs, en général — par personne, du reste, mais encore moins lorsque je suis le client). Bref, ça ne commence pas très bien, mais le malentendu levé, elle nous file les menus. Et la, première erreur fatale dont découlera tout le reste : elle ne nous demande pas, comme c’est la coutume, si nous désirons un apéritif. Or, un apéritif, nous en désirions un (comme très peu de clients manifestement, mais enfin, c’est bien notre droit tout de même). Arrive une deuxième serveuse, qui prend notre commande, mais ne nous demande toujours pas si nous désirions l’apéritif (logique : sa collègue était supposée l’avoir fait), que nous sommes donc obligés de réclamer (nous y tenions).
Dix minutes passent, et toujours pas l’ombre ni de notre apéritif, ni de notre bouteille de vin d’ailleurs. Alors qu’immédiatement après avoir pris notre commande, la deuxième serveuse aurait dû nous le préparer et nous le servir : le principe de l’apéritif, c’est de permettre d’attendre sagement son plat. Enfin, il me semble. Donc je hèle un troisième serveur (nous reviendrons plus bas à cette question épineuse de l’enchaînement des serveurs) et lui dis (aimablement !) que ça serait bien de nous servir l’apéro, parce que sinon, nos plats vont arriver avant lui. Et bingo, alors que serveur n°3 nous apporte (enfin ! Nous commencions à nous dessécher) nos tant désirés apéritifs (sans cacahuètes. Fut une époque lointaine, dans ce restaurant, on nous donnait des cacahuètes avec l’apéritif. Ailleurs, on nous donne même des vraies tapas pour pas plus cher. Ta Panta Rei), nos plats arrivent avec serveuse n°1. Plats que nous renvoyons parce que zut, du coup nous n’en sommes qu’à l’apéro (par leur faute) et que le pastis accompagne mal l’entrecôte-frites. La serveuse bougonne.
Et ça continue. Alors que nous buvions, arrive la patronne, peu aimable malgré ce qu’elle voudra bien affirmer (à côté, les serveurs du café Marly méritent la palme d’or de la courtoisie), vient nous dire de nous signaler quand nous voudrons nos plats, parce qu’ils viennent déjà de jeter une entrecôte et que si ça doit durer 1/2 heure notre histoire, ça serait bien de le dire. Nous essayons donc de lui expliquer notre souci, et de lui faire remarquer ce qui, pour nous et depuis de nombreuses années, est la source du problème dans nombre de restaurants : que les serveurs n’ont plus de tables attitrées et qu’ils vadrouillent au gré du vent, ce qui fait qu’il n’y a plus aucun ordre et que règne la désorganisation la plus totale. Mais là, elle a une excuse (et là, je vous jure que je n’invente rien) : elle ne peut pas faire bosser ses serveurs plus de 44h et il faut qu’elle leur donne des jours de repos, alors comprenez mes braves gens, ça lui ferait trop de personnel à payer.
Stop ! Quoi ? Elle n’a pas le droit de faire bosser ses employés 24/24 7/7 ? Mais franchement, où va le monde !
Bref. On nous apporte notre vin (froid !) et nos plats, réclamés deux fois. L’entrecôte était nouvelle, ok, ce qui n’était pas le cas des pizza, sèche sur les bords. Bon. Nous prenons, quand même, un dessert (ce que n’ont pas fait les gens de la table d’à côté, partis en jurant qu’ils ne reviendraient pas). Bon, ok, les boules de glace étaient grosses. Mais bon.
Ma maman va payer, et essaie de revenir sur l’incident, et se fait envoyer paître par une patronne toujours aussi mal embouchée et dédaigneuse. Et elle a payé les apéros, source du conflit, alors qu’il est d’usage, dans la restauration, de les offrir aux clients lorsqu’il y a un souci (vu la marge qu’il se font dessus, ils peuvent se le permettre).
Conclusion ? Un restaurant où nous n’irons plus parce que la patronne se prend pour une diva (alors que, sérieusement, elle n’est pas la propriétaire de Chez Hortense, non plus), l’une des serveuses serait bien inspirée de ne jamais bosser à Londres parce qu’elle ne risque pas de pouvoir vivre de ses pourboires, et on se fout du client et le sens du commerce est plus qu’approximatif. Je vous engage à le noter dans votre liste noire si vous passez dans le coin !
(tout ça pour deux apéritifs… à quoi tiennent les guerres)
Il Giardino
71 Bd de la plage
Cap-Ferret
Je rejoins Tom23 sur ses arguments. Aujourd'hui mettre en place une sauvegarde de ces données sur un disque dur externe, c'est facile et à la portée de tous (c'est bien, mais pas top). Je vais pas paraphrasé mais en auto-hébergement il y a des pertes acceptables, 10h de perte de trafic c'est pas la mort, perdre les 10 derniers commentaires et 4 billet non plus. L'auto-hébergement n'est pas pour les sites à très fort trafic, tous le monde le sait. Mais pour commencer à bloguer ou partager entre amis/famille, c'est amplement suffisant.
Et puis il ne faut pas oublier l'arrivé sur le marché des "boites toutes faites" comme les NAS grand public qui permette de mettre en place rapidement des petits services. Il y a aussi les distributions Linux, BSD orienté vers la facilité de déploiement, de configuration et d'utilisation (Freenas, OpenFiler, Yunohost).
Puis échapper à la NSA, j'en ai un peu rien à secouer, si vraiment ils veulent écouter quelqu'un à mon avis rien ne les en empêchera, que ce soit chez moi ou pas. Je suis entièrement d'accord avec toi sur le chiffrement. Déchiffrer une personne OK, des millions c'est déjà plus chiants et plus couteux.
Sans compter que, pour ma part, le plus important c'est encore de savoir que c'est possible, faisable et pourquoi certains le font. Un peu comme FDN et tous les autre FAI associatifs, je sait que c'est possible, que ça existe, mais je vais pas me lancer dedans dés demain.
Quoi qu'il arrive l'auto-hébergement est une belle aventure, à tous point de vue. Un peu comme les imprimantes 3D, les FAI associatifs, les DIY.... C'est pas parfait, c'est pas facile, c'est frustrant parfois, il y a de la perte, des nuits blanches.... mais putain que c'est gratifiant quand ça marche ou quand on se dépatouille d'une merde. Et puis il faut bien des pionniers pour ouvrir la voie au autres. C'est aussi parce que nous faisons des erreurs que les prochains ne les ferons pas.
Merci pour ce billet, très bien écrit (pas à la vas vite comme mon commentaire) et très pertinent, mais (il y a toujours un mais) un peu pessimiste quand même. Mais tu as raison il faut aussi dire que c'est pas tout rose l'auto-hébergement.