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Nous sommes un collectif de professionnels, nous travaillons sur l’autonomie et la reconnaissance de la parole des jeunes et, pour cela, nous avons mis en place un projet leur donnant la possibilité de s’exprimer grâce à l’outil vidéo.
3 années d’organisation « expérimentales » du Vox Milo Festival nous ont permis de vérifier l’intérêt des jeunes envers la production audiovisuelle et la capacité de cet événement à influer, de façon positive, sur leur vie.
Notre prochain objectif est de permettre à un plus grand nombre de jeunes suivis par les Missions Locales de candidater et de participer à la prochaine édition du Vox Milo Festival afin de leur offrir l’opportunité de rencontrer et d’échanger avec des professionnels du cinéma (acteurs, réalisateurs, et journalistes).
Pourquoi le refus d’accorder un minimum
Comment expliquer que la société française refuse d’accorder un revenu minimum aux plus jeunes ? Il est difficile de comprendre qu’une personne soit majeure politiquement à 18 ans (elle peut élire des représentants), mais mineure économiquement jusqu’à 25 ans. On peut se contenter d’apporter une réponse simple : la décision dépendrait d’un monde d’adultes égoïstes favorisés qui ne veulent rien lâcher. Il est vrai que les jeunes qui souffrent aujourd’hui sont essentiellement issus de milieux populaires, peu diplômés. Leurs moyens de pression sont faibles. Cela explique une partie du phénomène, certainement pas la totalité.
C'est déjà le cas dans le Loiret depuis quelques mois. Je travaille dans une Mission Locale et nous recevons régulièrement des jeunes dans cette situation, c'est pas digne de la devise de la France. Ces jeunes de 18 ans ont déjà eu une "enfance" difficile, à 18 ans il se retrouve une fois de plus sans rien. Certains doivent arrêter leur études, trouver un logement, un travail, une place dans notre société.
Quelle égalité entre un jeune ayant un toit, une famille et la possibilité de faire des études et ces jeunes majeur. Quelle fraternité pour ces jeunes qui n'ont plus ou pas de famille et qui sont une nouvelle fois abandonné par l'état.