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lorsqu'une mesure devient un objectif, elle cesse d'être une bonne mesure
Ou
Toute régularité statistique observée a tendance à perdre toute crédibilité dès lors qu'elle est mise sous tension à des fins de contrôle
Oh que c'est vrai, je l'ai malheureusement trop vu dans mon travail. Les KPI (Key Performance Indicator) sensés évaluer notre capacité à travailler efficacement, résultat, on a arrêté de faire de la qualité au profit des KPI qui pour certains n'avait aucun sens. Mais nos financements étaient (sont) en parties fait sur ces KPI.
J'irais encore un tout petit peu plus loin.
Nous, simple pecno de base sans dent, au pire ça va concerner une terrasse, un abri de jardin, un garage, rien de bien méchant. Mais pour un gros groupe immobilier ou industriel, on pourrais imaginer qu'ils déposent 4 ou 5 très gros/complexes projets en même temps, impossible pour l'administration de traiter les demandes en temps et en heure et hop tous passent. Un genre de flood administratif.
Pourquoi pas analyser avec le "big data" le moment ou il y a le plus de demande de faites et en profiter pour glisser ces demandes en même temps, on maximise ainsi les chances de voir son projet accepté pour cause de non réponse.
Ça sent le retour des constructions anarchique et dans des zones protégés et/ou dangereuses. Bien sûr le jour ou ça tournera mal on dira "mais c'était légal, j'avais le droit".
Bref ça daube du cul.
Ça inclut les parties politiques nationalistes ?
J'ai l'impression que tu as lu un peu vite, Evin dénonce cette nouvelle loi.
A moins que ce soit moi qui ai mal compris et que tu approuves cette loi.
Pour ma part je rejoins plutôt Evin, je trouve aberrent que l'on fasse de la publicité pour de l'alcool, qui est une drogue comme les autres.
La violence est le dernier refuge de l'incompétence
Salvor Hardin (Isaac Asimov)
Paris, le 23 juillet 2015 — En validant la quasi-totalité des mesures de surveillance prévues par la loi sur le renseignement votée le 25 juin dernier, le Conseil constitutionnel légalise la surveillance de masse et avalise un recul historique des droits fondamentaux. Les boîtes noires algorithmiques sont validées. Seule la surveillance internationale a été jugée non conforme à la Constitution.
Champ d'application, boîtes noires, éviction du juge, non protection du secret professionnel des avocats et autres professions protégées, ainsi que du secret des sources des journalistes, absence de toute transparence sur les abus constatés : la quasi-totalité des dispositions de la loi sur le renseignement sont déclarées conformes à la Constitution. Seule la surveillance internationale est censurée, ce qui risque paradoxalement de conforter les services de renseignement dans leurs pratiques sans aucune base légale.
Cette décision est extrêmement décevante. Les juges du Conseil constitutionnel ont décidé d'écarter sommairement les nombreux arguments soulevés dans la dizaine de mémoires transmis au Conseil constitutionnel par de nombreux acteurs de la défense des droits fondamentaux. Elle intervient alors qu'aujourd'hui encore, le comité des droits de l'Homme des Nations-Unies a publié un rapport condamnant vertement cette loi dangereuse.
À rebours de la vague de censure des législations européennes sur la surveillance, qui sont dénoncées les unes après les autres par de nombreuses juridictions, le Conseil constitutionnel a démissionné de son rôle de garant des droits et libertés. En refusant d'instaurer un contrôle effectif des services de renseignement, il consacre de fait un recul historique de la vie privée et de la liberté de communication, et contribue ainsi à saper les fondements même de la démocratie.
Ce soir, la raison d'État s'est brutalement imposée à l'État de droit.
Nous continuerons cependant le combat contre cette loi scélérate et toutes celles qui suivront partout où nous le pourrons, en particulier devant les institutions et juridictions européennes. Et puisque la France en est arrivée là, nous aiderons les citoyens à se protéger contre la surveillance de leur propre gouvernement.
En 1789 le peuple a trouvé un moyen.
Les politiques nous prennent vraiment pour des cons. Dix ans pour mettre au normes des lieux public pour l'accès handicapé. Dix putains d'années et c'est pas encore suffisant.
En même temps beaucoup de maire ce sont dit : "Moi je laisse ça ou prochain maire, comme je suis pas sûr d'être réélue, je vais pas me faire chier avec quelques handicapés". Et comme par magie en 2014, les maires s’indignent, ils n'ont pas d'argent, bah voyons.
Le gouvernement de gauche, repousse la mise en place en 2018, 2021 et 2024. En 2023 on diras encore qu'on as pas eu le temps ni les moyens de s'en occuper.
Par contre faire chié des PME plusieurs fois en quelques années pour qu'ils se mettent au norme et pas dans dix ans, non dans les mois qui suivent, là pas de problème. Politicard de merde allez crever la gueule ouverte.
They have a plan ....
La loi de renseignement ne s'applique pas aux :
- magistrats
- avocats
- parlementaires
- journalistes
Enfin sauf si le premier ministre donne son accord. Ca laisse place à pas mal de débordement tout ça. Je sent que suivant le gouvernement en place, certains seront inquiété, d'autre non. Une justice loi à la tête du client.
Ce qui m'attriste le plus c'est que les français n'ont rien à caché, ne doivent pas avoir peur de l'état..... mais les parlementaires eux craignent que cette loi leur soient préjudiciable, alors qu'ils passent leur temps à nous suriner le contraire. Franchement faut qu'ils arretent de nous prendre pour des cons.